«Un vote blanc, pour moi, en tant que photographe, c'est dire noir sur blanc le refus d'être coincé par des choix imposés. Il est indispensable que l'on mette à la disposition des électeurs des bulletins de vote blanc et essentiel que ces votes soient comptabilisés et non amalgamés aux votes nuls. Où en est-on avec la démocratie ? Je souhaite que l'on explique pour quelles raisons l'idée du vote blanc est impraticable. »
Cliquez sur l'intitulé pour accéder à la rubrique:
Actualité
Présidentielle et législatives 2017
Proposition de loi UDI-PS de 2014
Elections de 2012 à 2015
Etranger
Divers
Découpez votre bulletin blanc
Extensions du vote blanc
Petits trucs sur le vote blanc
Présentation de l'association et du collectif européen
Analyses et prises de position
Approfondissement du domaine du vote
Et Dieu dans tout ça ?
Le monde politique et le vote blanc
Le vote blanc à l'étranger
Littérature et vote blanc
NOTRE GRAND DEBAT
Témoignages
Vote blanc et élections professionnelles
Prix Vote Blanc de la Crétinerie d'Or.
Le prix honore chaque année des personnalités qui, par la profondeur de leur pensée, la pertinence de leurs remarques, ont réussi à démontrer que le vote blanc n'a pas lieu d'être.
Voir plus en détails les lauréats et les candidats
EDITION 2019
Premier candidat: Laurent Joffrin. " Que veulent-ils ? Dans quel sens amender l’action gouvernementale pour les écouter ? Mystère. Un bulletin blanc est un bulletin muet. Quand on ne dit rien, peut-on obtenir quelque chose ? " Libération 10 janvier 2019
Deuxième candidat: Jean-Louis Bourlanges, député MoDem: "La popularité croissante du vote blanc est significative de la puissance grandissante de deux pulsions psychosociales à l'oeuvre dans notre pays: l'égocentrisme et le négativisme" L'Obs, 17 janvier 2019.
Troisième candidate, une candidate ! Julia de Funes (philosophe): « Descartes se trompait en disant "Cogito ergo sum " En France, c’est " Deploro ergo sum " ». FigaroLive, 12 février 2019.
Quatrième candidat. Olivier Duhamel (politologue): Les bulletins nuls sont le vote des "alcooliques graves". FigaroLive, 12 février 2019.
Cinquième candidat. Philippe Moreau-Chevrolet (communicant): " Institutionnaliser le vote blanc revient à dire que l'on va voter pour ce que l'on croit vraiment, c'est-à-dire pour rien." RTL, 3 mars 2019
Sixième candidat: Eric Ciotti, député LR. Le vote blanc, "est-ce que ça va apporter du pouvoir d'achat à ceux qui en manquent ?", RTL 10 mars 2019. Est-ce que le droit de voter accordé aux femmes a-t-il augmenté le pouvoir d'achat de qui que ce soit. Les "Gilets jaunes" n'ont pas simplement demandé plus de pouvoir d'achat mais aussi d'être entendus.
EDITION 2018
Lauréat: Richard Ferrand. "Le vote blanc pourrait être un mouvement de dévoiement de la démocratie où tous les ronchons de la terre pourraient venir tout simplement s'opposer à tout et faire vivre leur insatisfaction perpétuelle. Ne souhaitons pas cela à notre démocratie et à nos citoyens. Ne les incitons pas démissionner ou à nier au fond la capacité à choisir, faisons-en plutôt des candidats." Les électeurs sont, pour celui qui depuis est devenu président de l'Assemblée, de mauvais citoyens, des aigris, des déserteurs, des frustrés qu'il faut éduquer.
Edition 2017
Lauréat collectif. C'est le slogan "Voter blanc, c'est voter Le Pen" de l'entre-deux-tours de la présidentielle.
« S’abstenir ou voter blanc, c’est voter pour Marine Le Pen » Manuel Valls BFM.TV 27 avril 2017
« C'est très grave de voter blanc. » Jean-Pierre Raffarin BFM TV
« S’abstenir ou voter blanc, c’est voter le Pen. » François Bayrou BFM TV 24 avril 2017
« L'abstention ou le vote blanc, c'est un coup de pouce à Mme (Marine) Le Pen », Alain Juppé sur son blog intitulé "Non!".
« Voter ni Macron, ni Le Pen, c’est voter Le Pen » Jean-Christophe Cambadelis 27 avril 2017
Non Messieurs, voter blanc, c'est voter en conscience, pour des convictions, ici contraires autant à celles de Marine Le Pen qu'à celles d'Emmanuel Macron. Pointer du doigt des électeurs en caricaturant leur vote c'est rendre un mauvais service et accélérer le processus que l'on dit combattre.
Edition 2016
(pas de prix décerné)
Edition 2015
Le vainqueur est:
LE GROUPE EELV A L'ASSEMBLEE
Même les écologistes, face à des intérêts à court terme -entrer au gouvernement - s'assoient sur leurs convictions:
AVANT: «Nous, élus écologistes, nous continuerons à œuvrer pour la reconnaissance pleine et entière du vote blanc, comme je l’ai déjà dit en commission. » Sergio Coronado (EELV), jeudi 28 novembre 2013, Assemblée nationale.
AUJOURD'HUI: « Certes, les bulletins blancs ne sont toujours pas intégrés aux suffrages exprimés, mais ils sont désormais comptabilisés et communiqués séparément des bulletins nuls lors de la proclamation des résultats.» Proposition de loi du groupe écologiste à l’Assemblée, mars 2015
La réforme électorale du 21 février 2014, jugée très insuffisante par les écologistes pendant les débats au parlement, est considérée suffisante aujourd'hui (!!!).
VAINQUEUR 2014
«Si le menu de la cantine ne te plaît pas, passe de l’autre côté du zinc et cuisine toi-même! Et si tu ne veux pas accepter de prendre des responsabilités, milite pour le système politique le plus exigeant du monde: l’anarchie.» Charb, Charlie Hebdo, 13 décembre 2013.
Voir les autres candidats de l'édition 2014
Lauréat de l'édition 2013:
Pour la première fois, l'Association remet un prix à un collectif. L'UDI a amplement mérité le titre 2013 suite à sa magistrale initiative parlementaire, préparée de longue date et criante de cohérence. Lire le détail de cette candidature.
Lauréat de l'édition 2012: «En tout état de cause, même s'il y avait 40 millions de votes blancs, il faudrait bien que quelqu'un soit élu.» Guy Carcassonne, constitutionnaliste vénéré, France-Info, 8 mai 2012. 39 999 999 bulletins blancs, un vote X: c'est X qui est élu !!!
Lauréat de l'édition 2011: «Ceux qui souhaitent comptabiliser les bulletins blancs ont une idée derrière la tête : démolir la république et l'Etat, mais sans dire au profit de qui ou de quoi.... » Michel Charasse, clown politique que l'on ne présente plus, La Montagne.fr, 19 août 2011.
Municipales
1er tour: 0 877 568 (4,31%)
2nd tour: 0 211 485 (3,08%)
Sénatoriales
27 Septembre. 2,37%
Rappel
Municipales 2014
1er tour: 1 595 821 (5,49%)
2nd tour: 407 061 (3,57%)
Présidentielle 2017
1er tour: 0 944 733 (2,55%)
2nd tour: 4 085 724 (11,52%)
Présidentielle (2012)
1er tour : 0 701 190 (1,92%)
2nd tour: 2 154 956 (5,82%)
Présidentielle (2007)
1er tour: 0 534 846 (1,44%)
2è tour: 1 568 426 (4,20%)
Accéder à notre banque de données
SAUVÉS DE L'OUBLI !
Retrouvez les photos de bulletins annulés de Ludovic Lacreuse
Pensez à aller régulièrement visiter les rubriques 'le vote blanc à l'étranger' et 'Partenaires' qui vous emmèneront hors de France ainsi que notre banque de données pour tous les résultats (cartes et chiffres), propositions de loi, questions au gouvernement, amendements...
Le 27 février 2013, Henri Caillavet est mort, âgé de 99 ans. Le 28, les socialistes et les centristes se ridiculisaient au sénat en se glorifiant de prendre la mesure électorale la plus inepte, le vote blanc séparé des bulletins nuls mais toujours censuré et toujours invisible dans les bureaux de vote, le citoyen étant encore, pour ces élus, un être mineur, inapte à l’indépendance.
Le sénateur radical socialiste Caillavet, lui, en 1980, avait déposé la proposition de loi la plus complète sur le vote blanc.
Lire les propositions de loi
1565439 visiteurs
2 visiteurs en ligne
Vous êtes sur le site de l'Association pour la reconnaissance du vote blanc
6 avenue Anatole-France Tour de l'église - 94600 Choisy-le-Roi
Tél. 07 81 41 66 14 - Fax 08 97 10 32 55 - vote-blanc@orange.fr
Adhérer à l'Association Banque de données Archives Presse
Retrouvons les réflexions de Simone Weil
LES PARTIS POLITIQUES ETOUFFENT LA DEMOCRATIE
Le vote blanc exclu du débat parce qu’il n’est pas maîtrisable par les partis.
Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques, Précédée de Mettre au ban les partis politiques, par André Breton, Et suivie de Simone Weil, par Alain, Paris, Flammarion/Climats, 2006, 91p.
Pour apprécier la force de cet essai de Simone Weil (1909‑1943), écrit peu après l’effondrement politique, militaire de la France en 1940 et publié pour la première fois sept ans après sa mort, en 1950, il convient de rappeler que cette ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, agrégée de philosophie en 1931 se fit, après son agrégation, ouvrière aux usines Renault afin de savoir ce que c’était que le travail. Puis elle s’engagea, en 1936, dans les Brigades internationales, au côté des républicains espagnols. Elle quitta la France en 1942 pour New York d’abord, Londres ensuite où elle travailla pour la France combattante. Sa réflexion sur la démocratie et le pouvoir, qui conclue à la « suppression des partis politiques », est doncindissociable de son engagement social et politique.
Elle pose d’abord que le mot parti a deux significations différentes. Dans le monde anglo‑saxon, dont le modèle « n’est pas transposable », il y a dans les partis « un élément de jeu, de sport qui ne peut exister que dans une institution d’origine aristocratique ». En France, l’origine des partis est toute autre. En mai 1789,des députés bretons aux Etats‑Générauxconvoqués par Louis XVI créent un club de discussion qui, bientôt, s’appellera club des Jacobins. Vite déchiré par des luttes de factions qui déboucheront sur la Terreur, ce club est la matrice et le creuset des partis politiques français. Pour Simone Weil, cette transformation n’est le résultat d’«aucune espèce de mécanisme fatal ( ) : c’est uniquement la pression de la guerre et de la guillotine qui en fit un parti totalitaire. » Elle en conclue que, « sur le continent d’Europe » où les partis de type français ont essaimé au cours du XIXe siècle, « le totalitarisme est le péché originel des partis. » (pp.23‑24).
Après avoir ainsi rappelé et fixéles racines des partis, elle se demande d’abord « quel est le critère du bien » en politiqueet répond : »la vérité, la justice, ( ), l’utilité publique. La démocratie, le pouvoir du plus grand nombre ne sont pas des biens. Ce sont des moyens en vue du bien, estimés efficaces à tort ou à raison. » (p.25). Elle s’attache ensuite à « discerner les caractères essentiels » des partis : 1) « machine à fabriquer de la passion collective » ; 2) « organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres » ; 3) « (leur) unique fin est (leur) propre croissance » (p.35). Si « le parti communiste a porté le système à sa perfection » (p.52), « tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. S’il ne l’est pas en fait, c’est seulement parce que ceux qui l’entourent ne le sont pas moins que lui. » (p.36). Sa conclusion est radicale : »Presque partout ‑et même souvent pour des problèmes purement techniques‑ l’opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre, s’est substituée à l’opération de la pensée. C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. » (p.69).
L’essai de Simone Weil ne se réduit pas à ce bref résumé. Chacune de ses propositions, même celles paraissant les plus péremptoires,se nourrissent d’interrogations tout aussi iconoclastes et radicales que sa conclusion. Cela oblige le lecteur à penser car l’auteure, qui toujours se situe au plan de la morale, insiste sur la difficulté des questions posées et ne prétend pas y apporter de réponses définitives. J’en donnerai deux exemples.
Prolongeant certaines des pages du Contrat social de Rousseau sur la « volonté générale », elle s’interroge sur le « pouvoir du plus grand nombre », la « démocratie », la « légitimité républicaine », « le bien et le mal » en politique. Sur ce dernier point, elle se contente de dire, mais on est à des années‑lumières de ce que l’on a pu entendre sur le sujet après le 11 septembre 2001 : « Seul ce qui est juste est légitime. Le crime et le mensonge ne le sont en aucun cas.» (p.26).
Pour dire ce que devrait être « la vérité » en politique, elle s’inspire du Christ à qui Ponce Pilate avait demandé « qu’est-ce que la vérité ?». « Le Christ n’a pas répondu. Il avait répondu par avance en disant : « Je suis venu porter témoignage pour la vérité ». Continuant de s’interroger, elle poursuit : « Mais comment désirer la vérité sans rien savoir d’elle ? C’est là le mystère des mystères ». Ses approches de réponse peuvent se résumer ainsi : seule une exigence intérieure comparable à celle du Christ devant Pilate permet à tout être humain de « témoigner » de sa vérité et d’être en état « d’examiner les problèmes effroyablement complexes de la vie publique » (pp.50‑51).
A aucun moment elle ne parle du vote blanc. Mais le procès qu’elle fait de ce que l’on appelle démocratie ne peut pas nous laisser indifférent : « dans ce que nous nommons de ce nom, jamais le peuple n’a l’occasion ni le moyen d’exprimer un avis sur aucun des problème de la vie publique ( ) Des solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d’abord la suppression des partis politiques. » La reconnaissance du vote blanc n’est‑elle pas l’une des solutions possibles au problème posé par Simone Weil aux lendemains de la débâcle de 1940 ?
Michel Dion
Réaction n°1
Je vote blanc depuis longtemps, et il n'y a aucune évolution, Oui, ce n'est qu'une solution, une de ces solutions que la pensée rationnelle invente sans cesse depuis des millénaires; se libérer du connu, sortir de la limitation de cette pensée (vote pour ou contre ou blanc) est l'objectif d'un cercle de réflexion que je tente de créer, car cette pensée est devenue obsolète, c'est elle qui a crée les problèmes et c'est la même pensée qui veut aussi les régler ce qui induit que les individus reproduisent une forme de conscience consciente d'elle-même mais qui est la même conscience inconsciente d'elle-même
et la démocratie représentative permet aux individus se désaisir de leur propre pouvoir au profit d'un tiers (le leader du parti) qui lui ne recherche que la perpétuation de cette forme de pouvoir. Ainsi en votant nous participons donc tous à l'avènement du totalitarisme, la politique politicienne, c'est ça ... Que faire ? Faire face à cette crise de vérité ...
: Cercle Nouveau Dialogue Politique ...
Municipales
1er tour: 0 877 568 (4,31%)
2nd tour: 0 211 485 (3,08%)
Sénatoriales
27 Septembre. 2,37%
Rappel
Municipales 2014
1er tour: 1 595 821 (5,49%)
2nd tour: 407 061 (3,57%)
Présidentielle 2017
1er tour: 0 944 733 (2,55%)
2nd tour: 4 085 724 (11,52%)
Présidentielle (2012)
1er tour : 0 701 190 (1,92%)
2nd tour: 2 154 956 (5,82%)
Présidentielle (2007)
1er tour: 0 534 846 (1,44%)
2è tour: 1 568 426 (4,20%)
Accéder à notre banque de données
Acheter le livre
Acheter le livre
Pour l'acheter
Pour l'acheter
Bulletins blancs
206 pages
Ce livre prend la suite de celui publié en 1999. Il défend la comptabilisation des bulletins blancs comme des suffrages exprimés. Il présente l'évolution politique en France et ce qui se passe à l'étranger. Présentation
A QUOI BON ALLER VOTER AUJOURD'HUI ?
Sous la direction de Olivier Durand préface d'André Gerin
ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE
Le vote utile est devenu une panacée pour les professionnels de la politique. Il faut à tout prix dégager un vainqueur. Et tant pis si l'électeur se sent floué. On commente énormément les résultats électoraux mais on étudie rarement le rôle et les motivations de l'électeur entré dans le bureau de vote. C'est tout l'objectif de ce livre : retrouver l'esprit de l'acte électoral
LE VOTE BLANC
Pour un suffrage vraiment universel
Olivier Durand
Préface d'Hervé De Charette
Premier livre sur le vote blanc, cet ouvrage se veut avant tout une synthèse engagée. Il défend sans ambiguïté l'idée qu'il faut aujourd'hui donner plus de poids aux individus à l'occasion des consultations électorales en respectant scrupuleusement leur opinion, et donc en intégrant dans la catégorie des suffrages exprimés les bulletins blancs.
ISBN : 2-7384-7628-7 1999 240 pagesPrix éditeur : 19,85 €
La Lucidité
Le livre du Prix Nobel Saramago où le vote blanc est le héros.
Lire notre commentaire du livre
The probability broach
de L. Neil Smith
Science fiction américaine publiée en 1980 dans un monde parallèle où le vote blanc (none of the above) va de soi.
Notre analyse du système démocratique présenté dans le roman: