Alex Dépraz 19 septembre 2003
Des systèmes majoritaires à géométrie variable
Tous les cantons, sauf un, optent pour un scrutin majoritaire. Pour autant, les manières de concevoir le système majoritaire sont très différentes. Ainsi, à Genève, une majorité d’un tiers des bulletins valables suffit pour être élu au premier tour. Autre particularité: le calcul de la majorité absolue, généralement requise pour une élection au premier tour, varie sensiblement d’un canton à l’autre. Dans certains cantons, la majorité absolue se calcule sur la base des suffrages exprimés (par exemple, Berne, Valais ou Zurich), alors que d’autres optent pour un calcul fondé sur les bulletins valables (comme Neuchâtel et Jura). Dans la première option, les votes «à moitié blancs» c’est-à-dire qui n’utilisent qu’un des deux suffrages à disposition des électeurs ne sont pas pris en compte alors que tel est le cas dans le deuxième système. La différence peut se révéler importante, en particulier lorsqu’un parti présente une liste avec un candidat unique.
Le canton de Vaud, qui connaissait un calcul basé sur la majorité des bulletins, a désormais une règle particulière. La nouvelle Constitution impose de tenir compte de tous les bulletins blancs, entièrement remplis ou non. Cette solution qui paraît la mieux à même de tenir compte de la volonté des électeurs contribuera sans doute à créer un ballottage général lors du premier tour de l’élection vaudoise au Conseil des Etats.
Tous les cantons, sauf un, optent pour un scrutin majoritaire. Pour autant, les manières de concevoir le système majoritaire sont très différentes. Ainsi, à Genève, une majorité d’un tiers des bulletins valables suffit pour être élu au premier tour. Autre particularité: le calcul de la majorité absolue, généralement requise pour une élection au premier tour, varie sensiblement d’un canton à l’autre. Dans certains cantons, la majorité absolue se calcule sur la base des suffrages exprimés (par exemple, Berne, Valais ou Zurich), alors que d’autres optent pour un calcul fondé sur les bulletins valables (comme Neuchâtel et Jura). Dans la première option, les votes «à moitié blancs» c’est-à-dire qui n’utilisent qu’un des deux suffrages à disposition des électeurs ne sont pas pris en compte alors que tel est le cas dans le deuxième système. La différence peut se révéler importante, en particulier lorsqu’un parti présente une liste avec un candidat unique.
Le canton de Vaud, qui connaissait un calcul basé sur la majorité des bulletins, a désormais une règle particulière. La nouvelle Constitution impose de tenir compte de tous les bulletins blancs, entièrement remplis ou non. Cette solution qui paraît la mieux à même de tenir compte de la volonté des électeurs contribuera sans doute à créer un ballottage général lors du premier tour de l’élection vaudoise au Conseil des Etats.